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L'agriculture urbaine : une définition, des pratiques

1. Agriculture urbaine : définition


Selon la FAO, l’agriculture urbaine et périurbaine consiste à cultiver des plantes et à élever des animaux à l’intérieur et aux alentours des villes.

Elle fournit des produits alimentaires de divers types de cultures (graines, plantes, racines, légumes, champignons, fruits), des animaux (volailles, lapins, chèvres, moutons, bétail, cochons d’Inde, poissons, etc.), ainsi que des produits non alimentaires (herbes aromatiques et médicinales, plantes ornementales, produits forestiers, etc. )

Elle comprend la sylviculture pour la production de fruits et de bois de feu, ainsi que l’agroforesterie et l’aquaculture à petite échelle.

La notion d’agriculture urbaine fait débat au sein de la communauté scientifique. « Pour les Européens, celle-ci concerne les exploitations professionnelles, essentiellement situées en périphérie des villes. les Anglo Saxons utilisent au contraire ce terme pour les formes de production agricoles intra urbaines–toits, jardins productifs- , portées par des non professionnels. Les tenant de la troisième voie intègrent toutes les formes de cultures urbaines qui contribuent à l’alimentation et au bien être des foyers citadins. » (Le journal du CNRS, 2014)


serre et jardin en milieu urbain
agriculture urbaine

2. Différentes pratiques


  • Agriculture familiale

Elle connait aujourd’hui une renaissance notable. Un bon nombre d’exploitation de ce genre peuvent être assimilé comme agriculture de loisir. La pratique à temps partiel de très petites fermes céréalière offre un cadre et une qualité de vie dans le cadre rural, ainsi qu’un maintien du patrimoine familial.



  • Agriculture urbaine

Elle se pratique à l’intérieur du périmètre urbain, dans les interstices du bâti, espaces réservés (inconstructibilité, vocation agricole, attente d’augmentation du cout du terrain /demande foncière).

Elle se développe en symbiose avec l’urbanisation, dont elle devient partie prenante, développe des formes novatrices, découlant de situation de crise alimentaire ou urbaine ou de forme


s d’une nouvelles agriculture répondant à des besoins qui accompagne la croissance urbaine et exploite les carences et discontinuités spatiales.

les grands éléments de sa définition incluent la localisation de l’activité (sur un territoire urbain), l’activité elle-même ( production alimentaire ou autres), sa raison économique (revenu pour des agriculteurs ou des familles) et son inclusion dans le système alimentaire conventionnel ou dans un système alternatif. C’est en majorité une activité non planifiée, non controlée et informelle. Cependant on glisse lentement vers une certaine forme d’auto-planification par les acteurs du milieu.

L’express


ion même fait débat, car elle regroupe deux mots, qui s’apparentent à un oxymore et dans le sens que ce qu’elle comprend dépasse le simple fait de la production alimentaire en milieu urbain. Certains désignent ce phénomène par l’expression Horticulture urbaine qui désigne davantage le jardinage urbain.


  • Agriculture périurbaine

Elle se trouve en périphérie de ville quelle que soit la nature de ses systèmes de production. C’est en entreten


ant des rapports fonctionnels réciproques qu’elle devient urbaine.

Les agriculteurs périurbains se considèrent comme des citadins dont le métier est l’agriculture. Le territoire de production n’est pas figé, les agriculteurs savent que dans un futur plus ou moins lointain cet espace sera urbanisé. Le fermage est le modèle dominant de passation des fermes agricoles, enfin la question de la valeur financière est estimée élevée l de production agricole.


Agriculture de proximité :

On entend aujourd’hui parler de« circuits courts », circuits de proximité » de « produit local »… chacun de ces termes renvoient à des définitions et de pratiques de distribution différentes : les circuits directs où la relation entre le producteur et e consommateur est directe ; les circuits court, où seulement un intermédiaire permet la transaction entre le producteur et le consommateur, et les circuits longs qui comprennent plusieurs intermédiaires (Camille Chamard, 2011). Cette définition de rejoint celle retenue par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation et de la pêche dans le Plan Barnier.

L’agriculture de proximité s’intègre donc dans cette perspective puisqu’elle tend à être considérée dans une approche territorial


e où le critère de la grande proximité géographique entre le producteur et le consommateur doit être prit en compte. Les termes de circuit de proximité ou de circuit local sont donc plus adaptés car ils renvoient aux enjeux de relocalisation de l’économie et de valorisation des ressources locales. Les enjeux des circuits courts pour l’économie locale résident dans la réintégration de la fonction du producteur dans un marché qui était jusqu’à lors conditionné par le distributeur (qui impose ses règles au producteur) et le consommateur, qui fait entendre sa voix.
























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